Une chercheuse du Centre des technologies de l’eau (CTE) affilié au cégep de Saint Laurent a récemment remporté le Prix de la meilleure thèse de doctorat remis par l’Institut national de recherche scientifique (INRS) à sa collation des grades annuelle. Rimeh Daghrir, qui a déposé sa thèse de doctorat en décembre dernier, s’est démarquée grâce à son travail sur la photo-électro-catalyse, un procédé permettant l’élimination de contaminants qui passent d’ordinaire inaperçus lors du traitement des eaux usées.
La diplômée en sciences de l’eau du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS évolue depuis 2013 dans l’équipe multidisciplinaire faisant l’expertise du CTE en matière de formation et de recherche appliquée sur l’eau. Au sein de la seule institution au Québec à offrir une formation en assainissement de l’eau, Madame Daghrir utilise ses connaissances en chimie, en électrochimie et en génie de l’environnement pour repenser la purification de l’eau, qu’il soit question d’eaux usées municipales ou d’effluents industriels.
D’origine tunisienne, la spécialiste en développement de technologies innovantes pour le traitement des eaux ne manque pas une occasion de mettre son savoir faire au profit de la communauté scientifique locale et internationale, entre autres en participant à des conférences et en publiant des articles dans des revues reconnues dans le milieu. Le CTE et le cégep de Saint Laurent sont fiers de compter cette doctorante primée pour son travail parmi leur groupe de recherche sur l’eau.