Suite à plusieurs essais de performance sur des séparateurs hydrodynamiques, nous avons constaté une forte variabilité des performances en raison de lacune des protocoles d’essais en vigueur sur le marché. Par exemple, le protocole VTE utilise une méthode par bilan de masse partiel ce qui ne permet pas un contrôle de qualité en particulier au niveau des manipulations des techniciens.
Afin de bien comprendre les sources d’erreurs et de maitriser le bilan de masse complet, nous avons préparé un montage spécifique transparent et à échelle réduite permettant l’échantillonnage complet à tous les points autour de l’appareil de traitement.
Les essais ont permis de cibler des sources d’erreurs. L’utilisation des MES apporte un biais important au bilan de masse. Cependant, la méthode SSC prend l’entièreté du volume de l’échantillon, ce qui évite de sous-estimer la quantité de solides dans l’échantillon.
Le calcul du bilan de masse complet permet de confirmer que les manipulations sont adéquates. Ainsi, un protocole bien exécuté permet de retrouver plus de 95% de la masse injectée. La variabilité du protocole est grandement améliorée dans ces conditions.
Lorsque le bilan de masse présente un piètre résultat, la variabilité du protocole est grande et il est préférable de s’abstenir d’interpréter les résultats. Le 2e graphique  présente un exemple de cette variabilité.
Néanmoins, le protocole exige de déterminer leur performance en mesurant le pourcentage de sable capturé par le dispositif. Dans le cadre de ce projet, cependant, nous avons identifié une limite de ce protocole, à savoir que l’analyse complète des bilans de masse a révélé une perte de sable généralement comprise entre 5% à 35%.